Les robots Militaires

Les robots militaires ont plusieurs fonctions, tout à fait différentes les unes des autres, qui sont décrites ci-dessous à l'aide d'exemples.


• La surveillance :

La Corée du Sud a déployé des robots sentinelles, capables de détecter mais aussi de tuer tout intrus se déplaçant le long de leurs frontières extrêmement sécurisées qu'ils ont avec la Corée du Nord.

Ces robots, créés et construit par Samsung se prénomment Techwin SGR-A1 Sentry Guard Robot. Ils sont tous dotés d'un système embarqué qui bénéficie d'un système de communication leur permettant d'alerter le centre de commandement le plus proche et de détecteurs thermiques et de mouvements. Si l’opérateur ne peut identifier l’intrus via la vidéo ou l’audio des systèmes de communication du robot, celui-ci peut ordonner à la sentinelle de tirer avec une mitrailleuse ou des lance-grenades.







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Le BigDog
• L'aide aux soldats :

Le BigDog, un concept très astucieux de la part de Boston Dynamics, est une sorte de mulet destiné à accompagner les soldats lors de missions sur des terrains escarpés ou trop difficiles d'accès pour des véhicules en leur transportant du matériel ! Chaque mulet utilise quatre pattes (qui lui permettent de se déplacer sur un sol accidenté contrairement aux véhicules ou robots sur roues), est capable de traverser un terrain caillouteux à 6 km/h, de porter un chargement de 150 kg et dispose d'une autonomie de 20 km. En plus de tout cela, une vidéo, publié par Boston Dynamics en 2008, nous montre que le BigDog est capable de se remettre "sur pattes" après avoir été violemment poussé sur le côté. Quant à ses déplacements et à son équilibre, ils sont contrôlés par un ordinateur embarqué qui reçoit les informations détectées par les différents capteurs de l'engin.

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Le Syrano
• La reconnaissance :

Le robot Syrano est le premier robot opérationnel de l'armée française. Ce robot n'a pas été fabriqué en série mais a été créé pour apporter des informations à l'armée française sur des zones de conflits. Le concept de ce robot a été lancé en décembre 1994 dans le but de collecter des informations dans les zones de combats et cela, principalement dans les zones urbaines. Le Syrano peut se déplacer à une vitesse approchant les 40 km/h et son rayon d'action est de 10 km. Afin de collecter un maximum de données sur les champs de bataille sur lesquels il se rend, il est équipé d'un mat déployable de plus de 6 mètres de haut ! De plus, il possède un télémètre laser à balayage, trois caméras (l'une thermique, l'autre de jour, et la dernière de nuit) et d'un image un laser 3D. Grâce aux systèmes embraqués qu'il possède, il bénéficie d'une aide à la conduite (détection des obstacles ..), à la protection (détection d'intrus) et à la mission (détection source de chaleur ..)

Mais ce robot n'est pas 100% autonome puisqu'il est commandé a distance.

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Le Cobra
Autre exemple de robots de reconnaissance, les robots Cobra. Ce sont des robots qui ont été conçus par la société ECA (France) et qui ont été présentés officiellement lors du salon de la robotique MILIPOL 2011. Ces robots ont été inventés dans le but de remplacer une partie des soldats démineurs lors de leurs missions afin de diminuer le nombre de tués. Le Cobra a une autonomie de deux heures et demie, peut atteindre une vitesse de 8 km/h et monter des côtes allant jusqu'à 30% de dénivelé. Les robots Cobra peuvent être manœuvrés jusqu’à 450 mètres de distance à l’aide de leur télécommande tactile qui est munie d’un joystick (semblable à une manette de jeu vidéo) et sont dotés d’une caméra qui retranscrit ce qu'ils voient sur un écran. Malheureusement, ces robots ne sont pas autonomes dans leurs déplacements, mais ECA compte fermement améliorer ses robots en augmentant leur autonomie, en les programmant de façon à ce qu'ils puissent effectuer leurs missions seuls à l'aide d'une géolocalisation et en les munissant d'un système leurs permettant de suivre automatiquement les soldats !

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Le nEUROn


• Le combat :


Le nEUROn de la société Dassault Aviation est un drone de combat furtif, c'est à dire un drone conçu de telle sorte qu'il passe à l'insu des signaux radar. Cette presque invisibilité est due à son profil en bec d'aigle, à sa pointe qui file sans aucune courbure jusqu'aux ailes, à sa vitesse subsonique qui peut attendre jusqu'à 980 km/h et surtout, à son fuselage bombé. Bien que le nEUROn soit encore en cours de développement, il a tout de même déjà effectué son premier vol en décembre dernier ce qui a fixé sa mise en service pour vers 2030-2040.

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